Avec la multiplication de l’offre académique après l’obtention du baccalauréat, les étudiants et leurs parents sont souvent confrontés à la complexité du processus d’orientation, notamment si le projet professionnel du bachelier n’est pas encore arrêté.
Aujourd’hui, la tendance est aux cursus intermédiaires, qui assurent aux lauréats une insertion professionnelle rapide et à la hauteur de leurs ambitions. Après-le-bac vous propose un billet synthétique sur les cursus licence et bachelor. C’est parti…
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Le bachelor : l’insertion professionnelle sans fermer la porte à la poursuite des études
Si vous envisagez d’entamer une carrière le plutôt possible dans les domaines de la gestion et du commerce, le bachelor est indubitablement le choix gagnant. En effet, le marché de l’emploi est aujourd’hui friand des jeunes profils qui justifient de compétences opérationnelles avérées, acquises en salle de cours mais également lors des périodes de stage en entreprise. En jouant la carte de la proximité avec le tissu économique local et régional, les écoles de commerce qui proposent des cursus bachelor mettent à la disposition de leurs étudiants un réseau plus ou moins étoffé qui facilite les immersions professionnelles et les embauches.
Polyvalent et inclusif, le bachelor est ouvert à pratiquement tous les types de baccalauréat. Notons cependant que certaines séries du baccalauréat sont plus représentées que d’autres, à l’image des séries généralistes qui ont constitué le principal vivier des concours Ecricome Bachelor en 2015 (50,4%).
Si les cursus BTS et DUT proposent des enseignements plutôt spécialisés dans un domaine bien précis, le bachelor reste souvent généraliste et s’efforce de couvrir un large spectre d’enseignements, tout en « déléguant » à l’entreprise le rôle de la spécialisation, par le biais des stages ou encore des interventions de professionnels en salle de cours. Ainsi, les titulaires d’un bachelor disposent d’un plus grand choix lorsqu’il s’agit de se spécialiser, tout en gardant la possibilité d’intégrer le marché de l’emploi immédiatement à la sortie d’école.
Par exemple, un titulaire d’un bachelor en management pourra aussi bien se diriger vers un master en gestion comptable et financière ou vers un cursus en ressources humaines, tout en gardant la possibilité d’intégrer une entreprise dès la fin de son cursus.
Les filières du bachelor sont nombreuses, mais partagent un même déroulement (première année générale, deux années suivantes plus approfondies). Ainsi, elles s’appuient sur une spécialisation sectorielle, comme les bachelors « banque », « assurance », « hôtellerie », « bâtiment et travaux publics », « Internet » ou encore relative au secteur d’activité : « finance », « comptabilité », « droit », « informatique »…
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Licence : un bachelor moins huppé ?
La licence et le bachelor sont souvent perçus comme étant interchangeables, la première étant le pendant universitaire du second. Cette assertion est en réalité à moitié juste. En effet, si la licence s’étale également sur 3 ans et peut couvrir les mêmes filières que le bachelor, elle ne permet pas à l’étudiant de s’enquérir des réalités du terrain dès la première année. En effet, il faudra attendre la 3e année de la licence pour pouvoir effectuer son premier stage « officiel ». Aussi, certains recruteurs jugent les programmes de licence trop théoriques et insuffisamment tournés vers les besoins réels du marché.
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